Après des années et des années d’attente, le nouvel album de SebastiAn sorti il y a quelques jours se dévoile enfin !
Disponible depuis de nombreuses semaines sur les plateformes illégales, de nombreux fans avaient pu écouter le résultat du tant attendu album avant les autres.
Avec cet album, SebastiAn avait plusieurs choix. Le premier était de rester dans la ‘turbine’, mot propre à ses anciennes et moins anciennes productions. En ayant choisi ce choix, SebastiAn aurait très certainement fait face aux critiques des fans qui lui auraient reproché un manque certain d’évolution.
La deuxième alternative était alors de faire totalement l’inverse. Sortir un album beaucoup plus électro/pop à l’image du morceau Embody, mais seulement voilà, l’abandon de ses racines serait difficilement passé et le virage à 180 degrés aurait fait hurlé les fans de la première heure.
Alors que faire ?
Il ne restait finalement à SebastiAn que peu d’alternatives : faire un peu des deux, un peu plus de turbine et un peu moins de pop. La question était toute posée et je pense que même l’intéressé n’en avait pas la moindre idée.
Pire, quand on écoute l’opus, on se demande même si SebastiAn avait vraiment envie de faire cet album. Poussé par les fans et son manager Pedro Winter, l’album contient 22 morceaux dont la durée de certains pourrait défier Usain Bolt au 4x100m. À croire que la quantité a prévalu à la qualité.
Pedro Winter l’avoue lui même, en donnant son avis sur le dernier morceau de l’opus :
‘Avec 22 morceaux sur un album, on ne peut pas dire que l’on frustré. Overdose garantie.’
Du coup les retours sont sans appel, les fans sont partagés entre un TOTAL enthousiasme et une TOTAL(e) déception.
Cette même déception qui a valu à l’album la note de 2/10 sur Playlist Society. Toujours mieux qu’Uffie qui avait récolté un sévère zéro sur dix par NME, me direz-vous.
Cependant, non, tout n’est pas si mauvais.
Certains titres sortent du lot, mais voila, au lieu d’avoir un album d’une dizaine de titres qui s’enchaînent à la perfection et où une atmosphère bien lourde marquerait les esprits, on se retrouve avec une vingtaine de morceaux variant de plutôt moyens à vraiment pas super.
L’artiste se confesse même sur le dernier morceau qui est peut-être le plus représentatif de l’album. Avec ‘Frustra (Outro)‘, l’album se termine sur un seul et unique mot prononcé par l’artiste : Frustration.
Frustré d’avoir fait trop vite, frustré de ne pas avoir assez bien, frustré de ne pas avoir fait mieux que ses EP.
C’est bien dommage …
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