Déjà disponible depuis plusieurs semaines sur les plateformes de téléchargements illégales, le nouvel album du duo Digitalism se dévoile depuis quelques jours à l’heure de sa sortie officielle.
Alors que deux morceaux de l’album étaient sortis sous la forme d’un EP – Blitz – en octobre dernier, cet opus de dix morceaux n’en restait pas moins mystérieux.
Cependant, le groupe a su jouer avec les fuites et a offert gratuitement, il y a quelques semaines, le premier single de l’album digne successeur de Pogo, j’ai nommé 2 Hearts.
En deuxième position après Stratosphere, les deux morceaux s’enchaînent vraiment très bien et la ‘cassure’ ne fait pas attendre avec Circles et un changement de rythme, du moins c’est ce que l’on croit.
Parfois, on ne sait pas pourquoi, mais après seulement quelques secondes d’écoute, on croit savoir si l’on va accrocher à un morceau ou pas. Au premier abord, Circles ne me faisait pas très bonne impression, mais le morceau cache une assez bonne surprise malgré le fait qu’il soit assez inégal.
C’est alors qu eBlitz ouvre la voie sur Forrest Gump, morceau lui aussi dévoilé beaucoup plus tôt que prévu. Morceau très électro-pop, il marque d’un grand coup la moitié de cet album, la moitié entre deux univers.
En effet, la suite marque un univers beaucoup plus noir, plus électro et c’est n’est pas Reeperbahn et Antibiotics qui me contrediront. Suivant les goûts et les couleurs on adhère ou pas, de mon côté, je passe à la suite afin de voir ce que le reste de l’album me réserve.
Le calme avant la tempête, c’est un peu comme ça que l’on pourrait définir Just Gazin’, un morceau frais et léger au possible qui marque mieux que jamais le changement de cap effectué par le duo sur cet album.
Ce qui n’est pas le cas de Miami Showdown, qui en plus d’apporter une ambiance bien lourde se voit proclamer le morceau le plus électro de l’album. On regrette un peu le manque d’originalité sur ce morceau qui traîne en longueur, mais ça reste efficace.
Ne comptez pas retrouver la même ambiance sur le dernier morceau de l’album, car ce ne sera pas le cas. Encore clôture l’album d’une drôle de manière.
Qu’on se le dise, I Love You, Dude ne joue pas du tout dans le même registre qu’Idealism, le premier album qui avait fait la force du groupe quatre ans plus tôt. Les plus conquis par cette évolution ne seront peut-être pas les fans de la première heure, mais ainsi soit-il.
I Love You, Dude est-il le digne successeur d’Idealism ? La réponse vous appartient.
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