Interview : Underhall

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Pour commencer, est-ce que vous pourriez vous présenter rapidement ? Underhall, c’est qui ? C’est quoi ? D’où vous vient votre nom ? Comment définir votre style selon vous ?

Underhall c’est deux mecs du sud est de la France, Lucas 20 ans, et Roger 23 ans. Le choix du nom est assez comique, mais véridique. En fait, on a pris un livre de Gameboy Advance ouvert, et on a jeté un stylo dessus. C’est tombé sur Under. Comme c’était trop court, on a décidé de rajouter hall.

Concernant notre musique, on essaye de ne pas s’enfermer dans un style, de mélanger tout ce qui est possible.

Quels sont les débuts d’Underhall ? Votre rencontre ? Vos motivations pour vous lancer dans la musique électro ?

Underhall ça a commencé, avec Lucas et 2 potes. Roger a intégré le groupe en septembre 2007. Il ne reste que nous deux maintenant.

On s’est lancé dans la musique électro car on écoutait que ça pendant une période. On a eu l’envie de créer notre propre son, de faire partager nos créations.

Votre EP Digithall sort très prochainement, sur le label ON THE FRUIT RECORDS. Est-ce qu’on pourrait en savoir un peu plus sur cet EP ?

Digithall est, contrairement à ce que l’on pense, notre premier EP. ON THE FRUIT RECORDS est le premier label à nous avoir contacté, 2 semaines après la création de la track Digithall. Étant donné que l’on a eu un contact très agréable, on a décidé de travailler avec eux.

Comment vous est venu le nom de votre EP, et plus généralement, comment choisissez vous le nom de vos tracks ?

Lucas : Ce sont généralement les premiers trucs qui nous passent par la tête. Pour l’EP, on a par exemple décidé de fusionner digital avec notre nom.

Roger : Ouais enfin pas tout quand même, c’est un minimum réfléchi … (rires)

D’où tirez vous vos influence ?

Pop, hip-hop, rock. On est influencé également par de vieux jeux vidéos, c’est le cas pour Digithall. Une nouvelle track qui sortira bientôt est par exemple influencé par les musiques du jeu Sonic.

On sample très peu, voir pas du tout sauf avec Latourette qui en abusent. (sourire de Lucas)

Un ou des jeunes artistes peu connu, et qui selon vous mériteraient d’être découvert ?

Sawgood, un enfoiré parti travailler pendant 15 jours car il ne fait pas suffisamment de dates. Mais il fait du bon son.

Latourette, 2 tarlouzes nançoises avec qui on a fait un de nos dernier feat.

FCKN, petit corse amoureux déchu qui fait des tracks assez violente, et on aime.

Dead rock machine, on kiffe ce qu’ils font, et on les a remixé il y a longtemps. Dédicace à eux, même si on les as toujours pas vu.

Avez-vous des projets prévu pour la suite que vous souhaiteriez aborder avec nos lecteurs ? Le futur d’Underhall, vous le voyez comment ?

Un 2ème EP est déjà en préparation, dont vous n’entendrez pas un extrait avant fin novembre, sauf dans nos soirées. Il devrait sortir en janvier normalement.

On espère faire un album, mais c’est encore tôt pour le dire.

Notre futur ? Voyages, grosses tournées, rencontrer plein de gens et de nombreux groupes. Ainsi que faire l’amour à Sawgood.

Des dates de prévues prochainement ?

On joue a Toulon le 3 octobre, le 7 novembre à Vienne avec Hot Pink et Polat Riot et à Paris le 18 décembre à La Loco.

Sinon, au niveau logiciel/matériel, vous utilisez quoi ?

On utilise Ableton et Reason plus rarement.

Niveau matériel, on possède un synthé et on compte acheter un Vestax Digital d’ici peu.

Quel est votre avis par rapport au partage de votre musique sur le net sans votre accord, appelé plus vulgairement « piratage »,  ?

On est complètement d’accord pour le piratage de nos tracks. C’est « grâce » aux blogs qu’on se fait connaître et de toute façon, on y peut rien.

En revanche si on sort un album, ça ne sera pas nécessaire je pense.  (rires de nouveau)

Pour les jeunes qui commencent, c’est pas forcément simple de se faire une place « dans la cour des grands ». Vous auriez des conseils à donner pour ceux qui voudraient se lancer ?

Ne pas croire que c’est simple, que vous serez connu du jour au lendemain. Il faut savoir se prendre des critiques au début. Installer Ableton ou Reason, avoir un minimum de solfège, une très grande connaissance musicale, ainsi qu’avoir une bonne oreille. Rencontrer beaucoup de groupes ou d’artistes, ça apporte également énormément.

On vous laisse le mot de la fin, ce que vous voulez.

Roger : merci à tous ceux qui nous écoutent.

Lucas : dédicace à Margaux M. Je me langui d’aller à Paris avec elle. Dédicace à Audrey : je divorce.

Étant donné la proximité du groupe par rapport à mon lieu d’habitation, je me suis déplacé directement sur Aubagne pour interviewer les 2 artistes. J’ai pu écouter grâce à ça la future track principale de leur second EP, et je peux vous dire que ça promet. Des similitudes avec leur track Monte Cristo déjà bien sympa, mais on retrouve au final un son beaucoup plus harmonieux qui risquera certainement de rester un bon moment dans votre playlist.