Destronics – Digital Naives | Album Review

Le nouvel et premier album du duo lyonnais Destronics sera disponible à l’écoute dès demain sur le site officiel ainsi que sur Youtube et sera disponible sur les principales plateformes de téléchargement légales à partir du 15 septembre prochain.

J’ai cependant eu la chance de pouvoir l’écouter en avant-première, voici mon ressenti !

Review :

L’album débute par le morceau ‘Préface‘, introduction calme et mystique de 40 secondes qui présente l’univers que le groupe tient à mettre en avant ! Quand on écoute ce morceau je pense tout de suite a la liberté et à la découverte de nouveaux horizons, imagination sans doute faussée, car quoi qu’on en dise que je verrais très bien ce morceau dans un spot publicitaire pour Air France ou la SCNF.

La transition se fait sans accroche avec ‘Symptom (From The Crisis)‘, morceau calme et léger d’un peu moins de deux minutes, qui malgré une construction sympathique se répète un peu trop et fait guise de seconde intro.

Elise Island se lance alors et l’on devine de suite que le morceau sera tout de suite plus catchy que ses prédécesseurs, c’est le premier vrai titre électro/rock de l’album et  c’est aussi la première fois depuis le début de l’écoute que l’on entends la voix des deux garçons. Le morceau est sympathique, mais tourne un peu en rond, c’est finalement sur sa fin qu’il se dévoile un peu plus.

Peut être pour faire face à ‘Free Hands‘, titre qui se veut beaucoup plus électro qu’Elise Island ! Cependant, il met clairement en avant un aspect négatif que j’ai pu légèrement observer dans le titre précédent : l’utilisation abusive du « vocoder ». Aspect présent sur tout le morceau et encore plus remarquable lorsque le chanteur répète plus d’une dizaine de fois « Hiya ». Je n’ai rien contre son utilisation, mais  il aurait été préférable de trouver un juste milieu, dommage. Dommage aussi pour les paroles qui auraient pu être plus développés.

On arrive au milieu de l’album lorsque le morceau ‘Together‘ commence, le riff de guitare me fait tout de suite accrocher, on pense que le vocoder a été mis de coté ce qui n’est pas tout à fait le cas, mais avec surprise son utilisation a été beaucoup plus « modéré », ce qui en fait un bon point pour cette track plus électro-pop qu’électro-rock, on en redemande !

Feel In Color‘ entre dans la place, la basse et le synthétiseur se font entendre pour un titre entraînant sans utilisation du vocoder cette fois-ci, le vocal est cependant le point faible de cette track, qui est un peu trop en retrait. C’est finalement le seul défaut notable à ce morceau très catchy et prenant.

S’en suit deux morceaux presque indépendants de l’univers crée par l’album. ‘Flirting Machine Part I‘ pose les bases, morceau chanté contrairement à son homologue ‘Flirting Machine Part II‘ qui se veut un peu plus mélodieux et calme.

Arrive l’avant-dernière track de l’album, nommée ‘The Lake‘ c’est une claque d’évasion qui m’arrive droit dessus. La note du synthé me fait énormément penser au son émis par le clignotant que l’on peut entre dans le clip Lux Deluxe du groupe Cinnamon Chasers. Détail totalement personnel pour ce morceau qui est une vraie réussite.

Le dernier morceau se présente, comme la fin d’un voyage, Digital Naives titre né d’une « blague » est en fait la déformation de l’expression « digital natives » qui désigne la génération Y ( personnes nées entre la fin des années 1970 et le milieu des années 1990).

Le titre est idéalement situé, car pour je ne sais quelle raison, il sonne comme une fin et ponctue cette aventure avec brio.  Sans trop en faire ce morceau me rappelle un prof de français qui m’avait un jour conseillé de bien commencer et finir ma dissertation pour je cite « en mettre pleins les yeux », peut importe si ce qui se trouvait entre n’était pas du même niveau.

Finalement, c’est un peu ce qui se passe avec cet album. Un contenu assez bon, quoi qu’inégal, mais qui souffre de quelques erreurs de jeunesse. Sortir un album entièrement autoproduit à à peine 18 et 20 ans était un pari risqué. Ce pari se transforme aujourd’hui en une belle réussite !

Note : 7 / 10

Liens utiles :

Paroles : http://destronics.wordpress.com/lyrics/
Interview du groupe : http://www.culture.youvox.fr/Evenement-Premier-album-des.html

Fondateur / Rédacteur @ Stop The Noise. De la musique avant toute chose !

3 Comments

  1. JJ

    11 septembre 2010 à 20 h 32 min

    Euhh je viens d’écouter, je connaissais pas. Merci !
    Juste Symptom, c’est une claque.
    L’album est une claque.
    Franchement, article un peu sévère même si en effet il y a des écarts parfois.
    Bref j’achète.

  2. 0Life0

    12 septembre 2010 à 12 h 23 min

    L’album est juste dingue pour deux p’tits gars comme ça, ils ont de l’avenir ! Stop the noise n’a pas des petites exclus d’eux ? (on sait jamais 😀 )

  3. Pingback: You Should Read It ! | DESTRONICS

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