(Thomas Roussel – Yannick Grandjean)
Bonsoir les SALM. Pouvez-vous vous présenter pour les personnes qui ne vous connaissent pas encore.
Thomas : Et bien écoute, moi c’est Thomas et je suis donc la moitié violon de Something A La Mode.
Yannick : Moi c’est Yannick et je fais du violoncelle.
Thomas : Et ben dit donc … C’était succinct, mais c’était précis (rires).
Vous faites de la musique tous les deux depuis plus de dix ans, j’ai lu dans une récente interview que tout était parti d’une blague, comment s’est passé votre rencontre et comment ont été vos débuts (décision de faire un groupe, jusqu’aujourd’hui) ?
T : De la musique on en fait depuis plus de 27 ans, mais on en fait ensemble depuis 10 ans. Yannick et moi on était au conservatoire ensemble. On a quand même trois ans d’écart, à l’époque ça compte et lui c’était un petit donc je ne faisais pas trop attention à lui. On se voyait, mais on n’était pas pote. Puis on a joué dans le même orchestre symphonique et après quand on a fini un petit peu …
Y : Pourquoi tu ne dis pas qu’on a eu un coup de foudre direct ?
T : À parce que ça, c’est plus tard !
Y : Ce n’est pas beau une histoire qui débute par « on se voyait » …
T : Non, mais d’ailleurs, je ne l’aimais pas trop je crois. J’ai le souvenir qu’il m’énervait un peu, je crois qu’il avait un collier en bois de surfeur et ça, ça m’énervait.
Y : Non, ce n’était pas du bois, c’était de la terre cuite ….
T : Ah c’était de la terre cuite ? (rires)
Y : De la terre cuite, peinte à la main ! Par une fille …
T : Ah ! Oh, c’est celle-là ?!
Y : Tiphaine !
T : Ça tu peux l’écrire ! Si elle le lit, elle va être dingue ! Il aimerait bien trouver un moyen de la retrouver… Pour en revenir à la question, ça m’énervait un petit peu et en fait vers 18 ans, on a commencé à jouer dans l’orchestre des « grands », avec les pros de Dijon (notre ville), et la on a commencé à kiffer.
On a d’ailleurs fait un super concert ensemble (je suis en train de m’étaler un peu la) à l’auditorium, c’était un gros truc très classique.
Le soir même on a commencé un bœuf dans un bar avec nos instruments, il y avait d’autres potes qui jouaient (à la guitare tout ça), on a commencé à improviser ensemble. Je ne sais pas si tu fais de la musique, mais quand tu improvises de voir qu’avec quelqu’un ça colle et qu’on a beau pas trop se connaitre, c’est assez rare. Et coup de foudre ! Musical ! Amical (rires)
Y: Au quart de tour ! (rires)
T : Au quart de tour ! Très très bon (rires)
Y : Mais coup de foudre quand même !
T : … (rires). Et en fait on a commencé à jouer ensemble à partir de ce moment là et on n’a pas arrêté de jouer ensemble, de 18 à aujourd’hui, donc depuis 12 ans. On est passé par tous les styles : jazz, tango, classique.
Y : Abrège !
T : Non je suis bien la ! (rires)
Y : T’as envie de raconter …
T : Ouais, j’ai envie de raconter !
Y : Tu sais qu’ils s’appellent Nicolas tous les deux ?
T : Ah ouais, c’est drôle ça.
Y : Enfin Nicolas et Stop The Noise !
T : Ah ouais, c’est vrai. Donc voilà, voilà la rencontre. Je ne l’avais jamais raconté de manière aussi romantique et sincère donc ça fait plaisir de vous en parler.
(J’amorce la question suivante et Yannick voit ma feuille avec toutes les questions)
Y : Roh t’as vu toutes les questions qu’il a … (rires)
T : Non, mais c’est cool, on ne savait pas quoi faire de nos deux prochaines heures ! Quoi de plus sympa que de parler de soi ? (rires)
Sur votre Myspace, votre petite biographie m’appris que toi Thomas tu avais rencontrée Jeff Mills et que tu fréquentais par ailleurs assez souvent la boite l’An-fer de Dijon. Quels sont donc ces souvenirs ?
T : Oui, j’avais que 16 ans, c’était un peu limite. Il y avait les Daft Punk aussi que j’avais interviewés avec un vrai journaliste, je voulais jouer au journaliste et franchement c’est des rencontres déterminantes … Je commençais à faire de l’électro dans mon coin à ce moment là.
D’où vient votre nom de scène Something A La Mode ?
Y : C’était en 2002, on se disait, si un jour on fait un groupe on l’appellera « Something A La Mode ».
T : Ouais, on ne savait même pas quel groupe on pourrait faire un jour, c’était une blague de vacances.
(Yannick s’amuse avec le dictaphone) : Oh c’est mignon ! Tiens, c’est quoi ce bouton ?!
Comment avez-vous rencontré Karl Lagerfeld et comment s’est passée cette « collaboration » ?
T : Tu la fais celle-là ?
Y : Ouais
T : Ne mets pas le dictaphone trop près !
Y : T’as raison, on ne sait pas ou ça a trainé ça (rires).
La vraie histoire, la vraie : un jour, on se promenait rue de Lille dans le 6eme arrondissement de Paris et on croise Karl Lagerfeld qui a son studio photo dans la rue et on lui dit « Karl, on adore ce que vous faites, on fait un peu de musique et on voudrait vous proposer de la … »
T : (rires)
Y : Je t’entends faire Gnagngngna ! J’étais bien parti pourtant …
Non la vraie histoire c’est que sans qu’on le sache, ils ont utilisé notre cover de « Little Bit Of Feel Good » sur un défilé et le lendemain on a pleins de potes qui nous appellent en nous disant « Ils ont choisi votre musique pour le défilé de Chanel » et nous on était pas au courant, on était comme des oufs … Les enculés ont va les attaquer en Justice et tout ça …
T : Non c’est plutôt, on va les remercier
Y : Deux jours après Chanel nous appelle, et la vraie histoire qui est un peu dure à croire, c’est qu’a la fin du défilé, Kanye West est allé voir Karl Lagerfeld pour lui demander « c’est quoi ce morceau ? ». Sur le coup Lagerfeld ne savait pas quoi répondre, du coup il a demandé au mec qui lui fait les bandes-son en général « qu’est ce que c’est ? Il faut que je les rencontres ».
T : Ils nous ont convoqués …
Y : Convoqué ! Convocation …
T : Ah oui c’est un peu ça, c’était un peu comme ça. J’avais un peu peur.
Y : On avait fait une « Rifo » avant d’y aller …
(rires)
Y : Et voilà, ils nous ont convoqués, rue de Lille pour le coup. On a rencontré Karl, on a enregistré pendant deux heures, d’où les rushs. On a des bombes atomiques où il dit qu’Audrey Tautou est class, mais middle-class.
T : En fait, pourquoi on a enregistré au premier rendez-vous parce que ça peut paraitre un peu chelou. Quand ils nous ont appelés au téléphone, ils nous ont dit « Karl voudrait que vous composiez la prochaine musique de son prochain défilé », c’était le truc à Venise. Je ne sais plus de qui est venue l’idée, de nous ou eux, de mettre la voix de Karl dans le défilé donc, on a enregistré sa voix. Et vu que tout s’est super bien passé à Venise, on a demandé à Karl si on pouvait garder des bouts de voix pour notre morceau « Rondo Parisiano » qui était son préféré en plus. C’est pour ça qu’il a accepté de participer au projet.
D’autres projets sont-ils à prévoir avec l’univers de la mode ?
T : Après, il y a eu le défilé à Shanghai, six mois plus tard où moi j’ai bossé sur un truc pour Vanessa Paradis. Et il y a deux jours, j’ai fait la musique du dernier défilé à Paris avec un orchestre symphonique (lien), je ne sais pas si vous l’avez vu. Il y a encore d’autres projets dans les tuyaux avec SALM et Karl.
Y : C’est un copain !
T : Il n’y a pas grand monde qui lui tape dans le dos, mais il y a une vraie relation de confiance qui est en train de s’instaurer avec lui et on a vraiment de la chance.
Et avec Kanye West ?
T : Jamais rencontré. Enfin si, on l’a croisé chez Colette.
Y : On l’a croisé chez Colette ouais et il nous a reconnus … (rires)
T : On a imaginé qu’il nous avait un peu reconnus. Je pense qu’on s’est un peu raté. Mais on a essayé de rentrer en contact avec son manager et on a réussi. Il veut qu’on arrive avec une vraie proposition, super claire et nette. Enfin, on verra, peut être qu’un jour on arrivera à l’approcher ce bonhomme.
Y : Ouais, on aimerait bien, on a eu une bonne occasion la récemment ! En fait, on va commencer à faire partie d’un roster d’une marque et c’est assez pink parce qu’à l’étranger, c’est une marque qui vend du cognac. Ils ont un artiste par pays et en France ils aimeraient bien bosser avec nous. Bon c’est sous réserve, mais ils bossent aussi avec Kanye West. Ils font se rencontrer un peu les gens donc ça peut être une bonne occasion pour nous. On aimerait bien faire un feat avec lui.
Votre premier album éponyme est sorti il y a presque un an, le 25 oct 2009 très exactement ! Quel a été votre état d’esprit sur cet opus ?
T : En fait, c’est un peu chelou car on a enregistré cet album à la maison.
Y : Ça ne dérange pas si je filme ?
T : Haha ! (rires). L’interviewer interviewé.
Y : Bah ouais, comme ça tu auras l’image. Vas-y gros !
T : Attends, j’attends le petit bouton rouge ! C’est fermé devant … C’est la première fois qu’il l’utilise en fait.
Donc, l’album c’est un peu bizarre, on s’est mis à l’enregistré dans ma chambre, j’avais genre un home studio. En 2006, on s’est mis a enregistrer un album, on s’est dit on va faire un album. On n’avait jamais sorti ni remix ni rien et on n’avait pas de maison de disque, que dalle, mais on faisait un album, tu vois !
On enregistrait notre album comme des taches alors qu’on n’avait aucun plan de sortie, et que le jour où on a rencontré Bob Sinclar à la Techno Parade en 2008, il est venu nous voir (on jouait sur un char) et nous a dit « je viens de découvrir votre musique, ça me rappelle des choses d’il y a dix ans quand je m’occupais de Dimitri From Paris ». Et nous on lui a dit, ça tombe bien, on a fait une douzaine de tracks qui sont prêtes et tout. Et la stratégie de Chris (de Bob Sinclar), ça a été de sortir l’album tout de suite même si on n’existait pas. C’est une stratégie un peu étrange qui fait que l’album est sorti dans l’indifférence la plus totale, mais au moins on existait et on avait hâte d’exister, car on avait peur que d’autres gens fassent pareil que nous, un truc avec des cordes. À partir de là, on avait une certaine légitimité pour commencer d’autres choses, faire un live et tout et tout ….
Il contient d’ailleurs très peu de morceaux ou des paroles sons présentes, tout doit donc se faire par quelque chose de différent pour transmettre un message. J’ai lu que vous essayez de faire passer autre chose. Si vous deviez imaginer un monde , un personnage ou une atmosphère qui représenterait l’album, ça sera quoi ?
Y : Bob Rifo, l’auteur de la Rifo ! Il est derrière vous.
(Ndlr : Il y avait un poster de lui sur le mur derrière moi) : photo
T : il est derrière toi, fait gaffe ! (rires)
T : Je pense qu’il y a une vraie dimension enfin, j’espère, on a essayé de donner une vraie dimension en tout cas mélodique à la chose. Ca c’est quelque chose qui est super important pour nous, de composer les morceaux en fait. Tous les morceaux ont été composés au piano ou aux cordes, avec des vrais instruments acoustiques. Et j’espère, parce qu’après ça peut paraitre prétentieux et tout, mais les morceaux ils sont composés ! C’est des morceaux qu’on pourrait qu’on pourrait faire en version « unplugged » tellement j’espère il y a de la matière dedans, c’est un truc prévu d’ailleurs, on en dit pas trop. Et comme dit Yannick, il y a plusieurs émotions différentes dans l’album. Pour moi, « Die Irae », le dernier morceau de l’album, il est très … Il y a des images quoi et j’espère que quand tu l’écoutes ça te procure quelque chose.
Est-ce qu’un EP sortira comme prévu vers la fin de l’année ou est-ce que ce projet à du être décalé à plus tard ?
T : On aimerait bien ! Contrairement comme tu disais tou à l’heure, le premier album qui est sortit boum direct. Le deuxième album maintenant qu’on a un petit public , qu’on a pas mal tourné en un an, on a envie de faire les choses dans l’ordre.
Y : Un EP puis un album. L’EP en décembre et quand on va le sortir, on donnera une interview à Empreintes Digitales. On voulait la filer à Stop The Noise, mais bon, comme on se voit … (rires).
Non, mais voila, on sort un EP à la fin de l’année, peut être deux, on ne sait pas encore et un album fin 2011, rentrée 2011, fin 2011, on ne sait pas trop. Depuis une semaine on est de retour en studio donc on verra bien.
Vous m’avez avoué déjà connaitre Stop The Noise, vous aviez par ailleurs posté sur votre fan page Facebook la vidéo que j’avais faite sur le remix de Zoot Woman. À coté de ça vous n’êtes sans doute pas passé à côté de la démo que j’avais trouvée sur Medafire, est-ce que vous pouvez m’en dire plus sur ce morceau ?
Y : Ah tu veux qu’on te raconte ? C’est une très bonne histoire en fait. En fait cette démo, c’est nous qui l’avons posté et qui avons alerté Maxime Le Cerf en anonyme sur son blog sur le thème « kikoo lol, j’ai trouvé une démo, est-ce que vous pensez vraiment que c’est les SALM ? ». Et Maxime, le mec d’Empreintes Digitales m’appelle et me dit : « Ouais, on m’a envoyé une démo, ça sonne trop comme vous ». C’était pour se foutre de la gueule de Maxime, mais c’est une vraie démo de nous qui date de 2007 et on en restera la quoi. Enfin, on va voir ce qu’on en fait.
J’ai entendu que votre second album serait plus pop tout en restant électro ! Est ce que vous pouvez nous en dire plus sur cet opus ?
T : Tu as dit des choses comme ça toi ?
Y : Non impossible ! Moi au contraire, je pense qu’il sera plus électro. Le pop c’était peut-être plus de voix. Sur le premier, c’était un parti pris de mettre des cordes, mais aussi comme on était des « newcomers » on ne connaissait pas grand monde et on avait peut l’opportunité de faire des featuring et la on a rencontré beaucoup plus de gens et du coup, on aura beaucoup plus l’opportunité d’avoir les voix qu’on veut. Du coup, ça aura peut être plus une dimension vocale que pop à ce niveau la, mais on a la volonté de mettre encore plus de cordes paradoxalement et d’avoir une prod paradoxalement la aussi plus électro.
T : En un an de tournée, on a clairement évolué puis la rencontre avec les Bloody se retrouve maintenant un peu dans notre live qui est plus électro que l’album. Et c’est vrai que les nouvelles prods qu’on a commencé à faire sont quand même plus dans cet esprit-là pour l’instant. On a des featurings dans les tuyaux, des gens qu’on voudrait vraiment avoir pour le deuxième album et on peut pas le dire parce que c’est complètement vendre la peau de l’ours et puis parce que si ça ne se fait pas …
Y : Jacques Chirac !
T : Jacques Chirac, ça claquerait. T’imagines Jacques Chirac ? « La politique, pas la politique … »
Y : « Mais j’ai rien avoir avec les emplois de la mairie de Paris ! » … Mais là on n’a vraiment rien à te faire écouter.
T : On en a dit pas mal je trouve !
Y : Pas mal, on est généreux ! Et puis la caméra, c’est la première fois que je filme avec. C’est pour ça que je suis un peu tout-fou comme un gamin le jour de Noel. T’as vu c’est pas mal ?
T : Ah ouais, ça a repéré vos visages les mecs !
On est en plein dedans, la loi Hadopi sur le téléchargement illégal ! Quel est votre point de vue là-dessus, autant en tant qu’artiste, mais aussi en tant que consommateur de tous les jours ?
Y : On s’en fout …
T : Moi j’ai beaucoup téléchargé.
Y : On a arrêté maintenant ! Depuis Hadopi !
T : Non, mais le système, il mute, c’est tout.
Y : C’est mal, mais en même temps, les grands perdants c’est les majors et les gros artistes, mais les gros artistes ils s’en foutent. Nous on gagne 1 € par album tu vois …
T : 80 centimes ! Divisé par deux.
Y : Tu vois ce que je veux dire quoi ! Celui qui gagne 9 € sur l’album, c’est pas la major non plus, mais en gros c’est la major.
T : Même si tu vends 200.000 disques, t’es pas riche quoi. Maintenant tout se réorganise autour de la tournée. Puis c’est cool, les gens ont envie de sortir, les jeunes viennent aux concerts, il y a un vrai nouveau marché. Le disque c’est devenu un « goodies » comme dirait l’autre, un petit cadeau.
Y : C’est Bob Sinclar qui nous dit ça.
T : C’est notre producteur qui nous dit ça, mais qui fait les CD quand même
Y : Chut ! On va se faire pourrir après.
T : Non, mais il à raison en plus, c’est une bonne vision du marché. C’est devenu un petit gadget.
Y : On n’a pas vraiment d’avis en fait. Un peu un peu apolitique et pour nous l’essentiel c’est que les gens écoutent notre musique. Nous ce qui nous fait plaisir c’est de jouer, après l’argent …
Vous aviez annoncé dans une récente interview avoir été impressionné par le public assez jeune qui venait vous voir en première partie des Bloody, qu’est ce que vous pensez de ce public ?
Y : Ouais c’est un truc de ouf !
T : Pas choqué, mais disons qu’on avait un autre public avant en fait.
Y : C’est la génération YouPorn, c’est des oufs !
T : Les six premiers mois, on avait un public assez « Colette ». C’était un peu un public assez branchouille, parisien, entre 25 et 35 ans, tu vois. C’était cool, c’était très très cool. Et après quand on a commencé la tournée avec les Bloody, on a rencontré ce nouveau public, qu’on ne connaissait pas et on avait un peu peur comme tu disais, car on se savait pas quelle serait leur réaction. Et en fait, autant nous on a surkiffé ce public, car il a une patate de dingue et c’est différent de jouer devant eux que de jouer devant des trentenaires ou que de jouer en Allemagne par exemple ou les gens connaissent les morceaux par cœur et ou on passe à la radio, mais c’est quand même pas le même public. Quand on est en France, les jeunes ils sont à fond et ça fait vraiment plaisir.
Justement, vos « publics » préférés ?
Y : On aime bien les Allemands et les Autrichiens. Enfin perso en tout cas.
T : Oui c’est super agréable avec eux. Karl Lagarfeld c’est un dieu pour eux.
Y : Ils ne dansent pas comme des malades, mais ils sont là avec leurs sandales et leurs chaussettes et ils boivent leurs bières et ils passent un très bon moment. C’est vraiment sympa de jouer là-bas.
Et le pire public ?
Y : C’était à Montpellier
T : Non c’était Nice … Même pas en fait, c’était ….
Y : Hahaha (rires)
T : Je n’arrive pas à être méchant. Sans déconner, les 15 dates de la tournée des Bloody se sont super bien passées et si on doit en trouver une qui était un peu moins chaude, c’était peut être Nice, car la salle était tellement laide, c’était une sorte de salle des fêtes.
Y : On n’a pas tourné dans le monde entier non plus. On a fait 3 dates à New York, les gens ont bien réagi, mais c’est dans un environnement particulier. On a joué beaucoup en Allemagne, en Autriche, en Suisse.
T : En Amérique du Sud bientôt.
Y : L’album sort seulement maintenant au Japon d’ailleurs.
T : On va attaquer début 2011 le Japon donc on verra.
Merci les SALM, c’est la phrase de fin, c’est ce que vous voulez !
Y : Change le nom de ton blog, c’est comme le nôtre, ça va pas là !
T : Ça ne va pas, les noms anglais et tout ça craint. Nous on verrait bien un petit « Ha ça marche bien ! »
Y : Merci beaucoup.
T : Merci.